Dimanche soir, encore une semaine fatigante. Je franchis le seuil de la porte. Le programme de la soirée est simple, ce bon vieux canapé en cuir et un Whisky pour se plonger dans ce qu'on appelle un rêve. Celui où mon boulot d'architecte ne me force pas de voir mes deux enfants vingt-cinq minutes par jour.

Sous la porte, une lettre. A l'intérieur, une invitation.

Je connaissais l'expéditeur, je l'ai souvent lu. Il m'est arrivé de le lire des heures durant. Ce fut pour moi un étonnement d'obtenir une invitation de sa part. J'apprendrais bien assez vite qu'elle ne se refuserait pas. Faut dire qu'une invitation au bout de trente-six ans laisse peu de place au refus.

Je décidais donc de me rendre sur les lieux où se déroulait ce laborieux travail au combien important à mes yeux. Pour saluer et remercier toutes ces personnes et y partager notre passion commune.