Ca fait un moment que le jeu est sorti et malgrés les avis plutot positifs j'ai jamais trop trouvé l'occasion ou la motivation pour jouer a ce jeu.
Et la au détour d'une allée du FIJ une table se libère quand je passe devant.
Avec mes amis on se regarde et on se dit: ouais pourquoi pas....
Il y a des jours comme ca ou le hasard nous réserve une belle surprise, ou on prend une petite claque et ou on se dit: "mais pourquoi j'ai pas testé ce jeu avant???".
Pourtant notre ami Cyril83 nous en a dit le plus grand bien de ce jeu... ben il avait raison.
Rien de folichon coté matos: un jeu de carte, un mini plateau. Bref pas de quoi s'exciter.
Oui mais la les auteurs ont fait beaucop avec peu car le jeu est assez fin et stratégique dans le choix des personnages, de ce qu'on va en faire, le fait de choisir sur quelle chambre on assigne les clients et le fait de pouvoir enterré les clients chez les autres joueurs.
Ces 2 derniers points permettent de créer une interaction interressante entre les joueurs.
Ajouter à ca la possibilité de moduler la durée de partie en réduisant le nombre de clients et le fait que la petite boite est facilement transportable on obtient un très bon jeu.
Nous étions 4 autour de la table et on a tous apprécié la partie.
Même s'il est plutôt orienté expansion de territoire, Deus a tous les atouts d'un vrai jeu de civilisation, sans l'inconvénient des interminables parties que supposent généralement les jeux de ce type.
Dans Deus, nous ne pouvons faire qu'une action à chaque tour. C'est peu, sachant que l'on doit gérer ses ressources, ses bâtiments disponibles et ses points de victoire. Chaque action devra donc être très réfléchie et choisie avec beaucoup d'opportunisme en fonction des cartes que l'on aura en main et de notre politique de développement sur le territoire à conquérir.
En raison de la réaction en chaîne des activations des effets des cartes, Deus est clairement orienté jeu de combinaisons. La connaissance des cartes après deux ou trois parties sera donc un avantage indéniable sur des néo-joueurs.
Mais pour des personnes ayant une connaissance identique du jeu, rien ne sera joué avant les derniers tours, et il ne sera pas rare de voir une certitude de victoire disparaître rageusement à cause d'une traître combo de dernière minute.
L'interaction entre les joueurs est assez faible mis à part quelques attaques militaires qui pourront néanmoins être pénibles si l'on y prend pas garde.
Le thème est relativement accessoire avec un matériel, correct, mais qui n'aide pas à l'immersion.
Les points forts de Deus sont donc des mécanismes originaux qui permettent de jouer un jeu d'expansion territoriale en 90 minutes, avec des parties tendues et équilibrées.
Un très bon jeu.
Si L’auberge sanglante met en oeuvre des mécanismes connus - payer des cartes pour faire une action - il sera nécessaire de faire quelques parties d’initiation avant de bien maîtriser toutes les interactions et combinaisons possibles entre les cartes.
De plus, on s’apercevra bien vite que deux actions à chaque tour, c’est très peu. Il faudra donc optimiser ses coups pour éviter d’être débordé et de subir le jeu.
Malgré la simplicité relative de la règle et une dose d’opportunisme non négligeable, l’auberge sanglante offre une profondeur de jeu et une richesse tactique certaines qui, sans rendre les parties trop calculatoires, amèneront tout de même les joueurs (non débutants) à prévoir quelques coups à l’avance. Cependant, le faible nombre des actions possibles rendra le jeu fluide, voire rapide pour des joueurs expérimentés, avec des tours s’enchaînant sans temps [i:z9ceaaho]mort[/i:z9ceaaho]. Le jeu se bonifiant au fur et à mesure des parties, on n’hésitera pas à en recommencer une autre.
Une fois encore, Pearl Games nous surprend, cette fois-ci avec un jeu dont la politique éditoriale et le choix graphique (glauque mais collant parfaitement au thème), peuvent être dérangeant. Mais pour peu que l’on passe outre ces détails et que l’on s’intéresse à l’aspect ludique, on se retrouvera devant un jeu au thème fort et présent, aux mécanismes fluides, aux parties tendues et, au final, nous apportant un plaisir de jouer indéniable.
J'ai essayé hier chez un pote un gros jeu de gestion, un velu, un fait pour les gamers, Bruxelles.
Rien à dire au nouveau mécanique du jeu. C'est fluide, une fois qu'on a pris le temps de digérer les règles (oups ! avec une bière allemande c'est mieux passé, faut dire que le menu des régles "ça est frugal"...). Il y a de multiples façons de gagner et j'ai pris une raclée car je pense que j'ai voulu être sur trop de tableaux à la fois, en digne adorateur de Kramer. Faut se spécialiser et pousser sa stratégie jusqu'au bout, sans se disperser.
Reste le thème. C'est censé encenser l'art nouveau cette maquette immonde ? Y a que la boîte qui lui rend hommage, pour le vendre. On aurait pu appeler le jeu Berck, cela n'aurait pas dénoté.
C'est la raison qui me fait baisser ma note. Les éditions le Matagot nous aurait fait quelque chose de sublime. Pearl Games nous livre le minimum syndical. Je crois que le pire ce sont les oeuvres d'art. A l'époque, personne n'en aurait voulu...
L'Auberge sanglante
On en ressort par indemne
Deus
Apprivoiser les Dieux
L'Auberge sanglante
Au bon accueil ...
Bruxelles 1893
En fait on joue à Berck (Pas de Calais)