Steam Map Expansion # 1

3 janv. 2014 | par Ed_

Spécifications de la partie


Nombre de joueurs
2
Date
3 janv. 2014

Spécifications du jeu


Nombre de joueurs
2 à 7 joueurs
Âge
à partir de 12 ans
Durée
Mécanismes
Placement, Tuiles
Thèmes
Transport ferrovière
Date de sortie
sept. 2011
Auteur(s)
Martin Wallace
Illustrateur(s)
Jared Blando, John Austin
Editeur(s)
Mayfair Games

Scores

# Nom Score
1 Ed 66
2 Caro 43

Photos

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Ed_
By Ed_ | 3 janv. 2014 à 23:56

Steam et son illustre grand frère Age of Steam sont certainement parmi les plus grands jeux de Martin Wallace, et probablement parmi les meilleurs jeux de gestion de trains de l'univers ludique. Personnellement, je possède Steam et j'ai une petite préférence pour les petites modifications que Martin Wallace y a apporté, mais là n'est pas le débat. J'ai toujours joué à ces jeux à 3 ou plus. Aujourd'hui, c'est la première fois que je vais tenter l'aventure à 2 avec Caro. Nous utiliserons la carte de la Belgique qui fait partie du 1er pack de cartes d'extension pour Steam, cette carte est spécialement conçue pour 2 joueurs.

En ce qui concerne les particularités de cette carte, bien évidemment elle est plutôt très petite. Mais surtout, il y a 2 métropoles un peu particulières à savoir Lille et Maastricht. Ces deux ville sont blanches et ne peuvent donc recevoir aucune marchandise. Cependant, ce sont les métropoles qui seront le mieux ravitaillées en cubes pendant la partie. En effet, 6 cubes sont disposés à côté de chaque métropole, et au début de chaque tour (sauf le premier), un de ces cubes viendra sur l'hexagone de la métropole. A noter que lorsqu'un joueur commence à prendre des cubes de l'une de ces villes, il ne pourra pas en prendre de la deuxième. En plus de ces particularités, il y a quelques modifications de règles. Tout d'abord, lorsqu'on urbanise une petite ville, on ne prend aucun set de cubes pour les placer sur la métropole ainsi créée. Ensuite on ne pose que 2 rails au lieu de 3 lorsqu'on construit des voies. Et enfin, une différence de taille, lorsqu'on choisit une action, on pose un de ses marqueurs dessus. On ne pourra plus choisir cette action à nouveau tant que son propre marqueur se trouve dessus, il faut donc attendre que l'adversaire l'ait choisie, ainsi son marqueur remplace le notre.

Caro est moins à l'aise que moi lorsqu'il s'agit de créer des réseaux ou de modifier un contexte géométrique. Elle me laisse un peu trop souvent jouer en 1er, prétextant que je paye beaucoup et que finalement, elle aussi fait ce qu'elle veut. Cependant, l'endroit où je suis implanté est beaucoup plus intéressant que le sien. Je peux facilement créer des embranchements et des petits détours qui me permettent d'être très souple sur la distance de mes convois de cubes. Ainsi, je convoie systématiquement au plus fort de ma locomotive. Caro tente de profiter de la métropole de Luxembourg (qui arrive avec 4 cubes gris au début de la partie), mais cela est assez coûteux et trop peu lucratif à court terme à mon avis. Il faut pouvoir urbaniser près de Luxembourg plusieurs fois assez rapidement pour en tirer tout le potentiel. Et comme j'ai refusé d'urbaniser pendant pas mal de temps, Caro s'est vite retrouvée coincée de ce côté là. Il faut se méfier car il peut s'avérer dangereux d'être tributaire d'une action plus d'une fois car l'adversaire a le contrôle de ce timing. Nous en saurons probablement plus la prochaine fois. J'ai une avance assez confortable au bout du compte et le seul petit reproche que je puisse faire à ce jeu, c'est un effet un peu win to win lorsque aucune grossière erreur n'est faite par le joueur en tête. Mais ce n'est pas anormal pour un jeu de gestion, si on capitalise bien sur un bon départ, on est forcément bien à la fin sauf catastrophe. A 4 joueurs ou plus en revanche, des retournements de situation peuvent certainement avoir lieu en raison de la pénurie des cubes.

Une chose est sûre, même à 2 joueurs Steam se révèle être exceptionnel. Je pense que je vais me procurer les expansion packs #2 et #3 pour multiplier les plaisirs. Et puis quand on aime, on ne compte pas !